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Coupo Santo :
Prouvençau, veici la Coupo
Que nous vèn di Catalan ;
A-de-rèng beguen en troupo
Lou vin pur de noste plant
Coupo Santo
E versanto
Vuejo à plen bord
Vuejo abord
Lis estrambord
E l'enavans di fort !
D'un vièi pople fièr e libre
Sian bessai la finicioun ;
E, se toumbon li Felibre
Toumbara nosto nacioun.
D'uno raço que regreio
Sian bessai li proumié gréu ;
Sian bessai de la patrìo
Li cepoun emai li priéu
Vuejo-nous lis esperanço
E li raive dóu jouvènt,
Dóu passat la remembranço
E la fe dins l'an que vèn.
Vuejo-nous la couneissènço
Dóu Verai emai dóu Bèu,
E lis àuti jouïssènço
Que se trufon dóu toumbèu.
Vuejo-nous la Pouësio
Pèr canta tout ço que viéu,
Car es elo l'ambrousìo
Que tremudo l'ome en diéu
(se canto dre)
Pèr la glòri dóu terraire
Vautre enfin que sias counsènt
Catalan, de liuen, o fraire,
Coumunien tóutis ensèn
Provençaux, voici la Coupe
Qui nous vient des Catalans :
Tour à tour buvons ensemble
Le vin pur de notre cru.
Coupe Sainte
Et débordante,
Verse à pleins bords,
Verse à flots
Les enthousiasmes
Et l'énergie des forts !
D'un ancien peuple fier et libre
Nous sommes peut-être la fin ;
Et, si les Félibres tombent,
Tombera notre nation.
D'une race qui regerme
Peut-être sommes-nous les premiers jets ;
De la patrie, peut-être, nous sommes
Les piliers et les chefs.
Verse-nous les espérances
Et les rêves de la jeunesse,
Le souvenir du passé
Et la foi dans l'an qui vient.
Verse-nous la connaissance
Du Vrai comme du Beau
Et les hautes jouissances
Qui se rient de la tombe.
Verse-nous la Poésie
Pour chanter tout ce qui vit,
Car c'est elle l'ambroisie
Qui transforme l'homme en dieu.
(se chante debout)
Pour la gloire du pays
Vous enfin nos complices,
Catalans, de loin, ô frères,
Tous ensemble communions
Ingrédients :
• 8 pieds d'agneau blanchis et flambés
• 1 kg de pommes de terre nouvelles
• 24 paquets (petits carrés de tripes d'agneau, farcis de petits salés, ail et persil, achetés chez le boucher)
• 3 oignons dont 1 piqué de clous de girofle
• 2 carottes
• 3 gousses d'ail
• 5 tomates
• 100 g de lard fumé
• 50 cl de vin blanc
• 1 branche de thym
• 1 feuille de laurier
• 15 cl d'huile d'olive
• sel
• poivre noir
Les différentes étapes :
• Peler et émincer 2 oignons. Peler les carottes et les couper en rondelles.
• Dans une cocotte à fond épais, faire revenir, dans l'huile d'olive, les oignons, les carottes et le lard.
• Lorsque tout est bien revenu, ajouter l'ail, les tomates coupées en quatre et l'oignon piqué de clous de girofle .
• Mouiller avec le vin blanc.
• Lorsque l'ébullition commence, ajouter les paquets et les pieds, saler et poivrer.
• Mettre le thym et le laurier et ajouter un peu d'eau à hauteur des paquets.
• Couvrir et laisser cuire 8 heures environ à feu doux.
• Sortir les pieds et les paquets, débarrasser les pieds du métatarse.
• Une demi-heure avant de servir, disposer les pieds et les paquets dans un plat allant au four.
• Laisser gratiner à four moyen, thermostat 7 (210°C / 410°F).
• Servir avec des pommes de terre nouvelles en robe des champs.
I : Idolâtrie doit être faite pendant la dégustation
E : Enivrant sont les arômes qu'ils dégagent
D : Dévotion et amour seront les liens fixés entre nous
S : Souriant il me rendra
P : Patriotique je serais en mangeant ce produit marseillais
A : Attentif à l'assiette de mon voisin et lui remplir je devrai
Q : Qualités de chaque produits je m'obligerais de vérifiés
U : Utile et indispensable sont les nombreuses heures de préparations
E : Exceptionnel sera la sieste qu'il me procurera afin de digérer
T : Toujours finir la sieste par une partie de pétanque régénératrice
S : Serviable je serais quand me femme me demandera de l'aider pour faire la vaiselle
]]>La légende veut que lors des fêtes pascales, quand les familles aisées s'emparer des morceaux les plus noble de l'agneau, les foyers populaires récupéraient les tripes. Afin d'en rehausser le goût ils décidèrent de les farcir avec du petit salé et quelques autre petits ingrédients . Le pied paquet était née.
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« Je suis ce que je mange, ce que je mange me transforme ; le manger transmet certaines caractéristiques aux mangeurs. En conséquent, si je ne sais plus ce que je mange, je ne sais plus qui je suis » Claude Fischeler. La cuisine est un gai savoir. Elle nous transporte autant qu'elle nous rattache à nos origines. Tel un oiseau elle voyage sur la planète entière et abolit les frontières. Véritable semoir de culture , elle se fraie un chemin dans les modes de vie des habitants et permet de créer la notion de voyage gustatif chez les explorateurs du quotidien. C'est donc aux quatre points de la planète que les différentes cuisines s'inspirent sans se mélanger. Un pays prône tout spécialement cette amour de la cuisine. Ce pays c'est la France. Le repas gastronomique à la française c'est vue récemment inscrire au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Nous somme au XXI siècle, Toute la Terre est conquise par la nourriture vite fait, vite mangé, vite éjecté. Toute ? Non ! Des passionnés résiste encore et toujours à l'envahisseur et se rassemble afin de clamer leur amour du bien mangé. Dans notre beau pays de France on voie apparaître des confréries qui vénèrent et partage avec qui le veut des aliments ou préparations culinaires. Provençale de naissance et de cœur je vais vous parler de l'amour que je porte à un produit de ma région : les pieds paquets.